Un trou, encore !

Pour toutes et ceux qui sont restés cois et dubitatifs devant notre « trou du 26 mars », voici l’explication de ce mystère insoutenable :

Pour un sacré trou c’en est un , au moins 8m de diamète et profond , dangereux pour les vaches  , heureusement le fermier a repéré les premisses de l’effondrement , il a isolé le trou.

Je fais l’hypothèse qu’il s’agit d’un festival de Korrigans, qui a dansé la ridée, la gavotte, le jabadao et leur énergie a fait craquer les strates terrestres
FrançoiseR’

Le zèbre et la girafe

 

Petit délire :

Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Le zèbre : Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie.

La girafe : Mais encore ?

– Eh bien, ma Chère, je vois bien l’herbe qui verdoie mais je vois aussi qu’elle s’agitoit !

– Que dis-tu Anne, il n’y a pas de vent !

– C’est exact, mais l’herbe onduloit et se courboit sous le soleil qui poudroie, je te l’affirme lui répondit sa sœur !

– Alors si cette herbe bougeoit, c’est qu’elle est dérangée par un animal sournois !

– Veux-tu descendre de mon cou Chère Anne pour voir de plus près ce qui se passoit dans ce tapis très agité, ma foi !

Toutes deux s’approchèrent alors à petits pas pour découvrir toute une armée, les guerrières devant et le ravitaillement derrière. Dans l’herbe qui verdoie et le soleil qui poudroie, une armée de fourmis rouges regagnait sa fourmilière au pas de l’oie !

Hélène.

 

 

 

Amitiés ou rencontres insolites….

Un zèbre est suspendu au cou d’une girafe et regarde à l’horizon…..

la girafe: Anne, ma soeur Anne,ne vois tu rien venir?

le zèbre: je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l »herbe qui verdoie.

la girafe: mais encore ?

le zèbre: je ne vois que des hippopotames qui se prélassent dans la mare.

la girafe: mais encore …..

le zèbre: je vois un troupeau d’éléphants qui avancent lentement.

la girafe: mais encore !!!!!!

le zèbre: je ne vois plus rien, tu me fatigues à la fin !!!!!

la girafe: ok, ok, regarde encore !

le zèbre: oh malheur, je vois des touristes qui se rapprochent !!!

la girafe: mais……que font- ils ???

le zèbre: ils nous photographient !!

la girafe: oh Anne, nous sommes des stars, dit-elle en se redressant.

le zèbre: tu crois cela, dépêchons nous de fuir, tu sais ce que l’on fait aux drôles d’animaux comme nous ?

la girafe: non……que veux tu dire ?

le zèbre: on les emmène au zoo, pardi !!!!,  t’as pas lu l’histoire de Boubou ?.

 

UNE HISTOIRE IMPROBABLE, INSOLITE.

La petite fille et son ombre.

La petite fille jouait dans la cour de l’immeuble avec ses poupées. C’était une belle matinée de printemps. Les rayons du soleil étaient de plus en plus chauds. Elle habitait au dernier étage de cet immeuble avec sa maman et celle ci surveillait sa petite fille en vaquant à ses occupations;

Le soleil descendait lentement. La petite fille parlait à ses poupées quand elle vit une ombre se dessiner sur le sol. Cette ombre lui ressemblait étrangement, peut-être un tout petit peu plus grande qu’elle. La petite bougea et l’ombre bougea aussi.

_qui es-tu ? demanda la petite fille

_je suis ton ombre, lui répondit l’ombre.

_bonjour mon ombre, dit la petite fille, pourquoi grandis tu si vite ?

_c’est le soleil qui me pousse

_oh, mais le soleil est dans le ciel, s’interrogea la petite fille, tu veux jouer avec moi ?

_je veux bien, mais bientôt je vais devoir te quitter, lui répondit l’ombre.

La petite fille laissa ses poupées et fit des pirouettes en riant aux éclats avec l’ombre qui copiait tous ses gestes, jusqu’au moment où elle disparue….

_ombre, ombre, appela la petite fille, tu reviendras demain ?

Pas de réponse, mais demain, la petite fille descendra  dans la cour, et les autres  jours aussi, car elle sait que l’ombre reviendra jouer avec elle, c’est sa nouvelle amie ;

 

 

 

 

Je voudrais pas …

Je voudrais pas mourir …

Je voudrais pas mourir sans avoir pu me tourner

Et retourner dans ma vie, pour lui dire que je l’aimais,

Lui dire que je la chérissais autant que ma famille et mes amis,

Lui dire qu’elle me faisait là un coup pas sympa.

Je voudrais pas disparaître sans avoir lu

Tous les beaux textes qui évoquent la mort,

Qui iraient même nous en donner l’envie

Mais qui nous donnent le coup de pied salutaire.

Je voudrais pas m’enfuir sans avoir remercié

Coluche, Desproges, Villon et Brassens,

Qui ont su me faire rire à gorge déployée,

Si l’on peut dire, en s’esclaffant, en se tordant.

Je voudrais découvrir et savoir me servir

De ces passerelles montées et offertes par les poètes,

Pour les remercier de toutes les forces qui me restent,

Pour me donner tant de cœur à l’ouvrage.

Je voudrais pas crever – Boris Vian  Cliquez ici

Je ne voudrais pas…..

Je ne voudrais pas mourir

Sans être allée

Aux quatre coins du monde

Tant de choses a découvrir!

 

Je ne voudrais pas mourir

Avant d’avoir vu naître

Tous ces petits êtres

Qui ne demandent qu’à grandir

 

Je ne voudrais pas mourir

Alors qu’il y a tant à faire

Pour pallier à la misère

Et faire cesser les guerres

TROU.

TROU.

Un champ, oui, d’accord. Mais non … un terrain de foot ? Mais non ! Un terrain de rugby ? Rien de tout cela : Je ne vois aucune ligne tracée au sol, aucun filet de but, aucune perche …

Alors, un champ. Bon.

Il y a quelques jours, une alerte : Une mine, là-dessous ! Un de ces cadeaux qui nous restent de la dernière guerre ; il a été dynamité, ouf.

Mais non, voyons ! Tu sais bien que l’explosion d’une mine aurait créé un trou bien plus grand.

Au fait, ce trou semble d’une architecture bien étudiée, régulière. Qu’y a-t’il donc là-dessous ?

Je me décide : Je descends. Je suis aussitôt entouré de dizaines de taupes. Bien accueilli, ma foi. Un détail m’interroge : Les animaux sont de plus en gros, au cours de ma descente vers le centre du trou. Une taupe à la corpulence d’un grand chien m’explique qu’ici ses congénères ont été nourries dans un sol très riche en nutriments et surtout en lombrics ; la race s’est donc très bien portée, elles se sont multipliées en profitant bien, et ce trou s’est adapté et puis …

Subitement le roi-taupe se présente, après un grognement sourd : le sosie d’une baleine !

Le retour du pêcheur

J’aime ces matins où je descends au port, attendre le retour du pêcheur.

Beau temps, grand soleil, 10 h 30 et la descente s’amorce, cabas au bras et menue monnaie dans la poche.Grand moment de sérénité et de bien-être que cette arrivée au port 10 mn plus tard. Et là, j’attends et regarde arriver ce petit chalutier rouge, qui glisse tranquillement. Le pêcheur commence à ranger ses cassiers, lave le pont, transfère sa pêche sur  son canot et le voilà qui engage son retour vers la berge .

L’excitation commence: que va t-il nous rapporter? Bar ? Rougets ? Lieu? Quoi qu’il en soit il y aura toujours de quoi préparer le repas de midi. Et en l’attendant, je commence à réfléchir à la préparation: Poisson au four ? Grillade ? Papillotte? Tous mes sens sont en éveil et j’ai très envie de dire merci à ce petit pêcheur solitaire.

TROU

Au cours de ma promenade matinale, je suis passée par un chemin inhabituel qui longeait quelques champs. Quelle surprise de voir au premier virage des piquets en bois maintenant une barrière de papier rouge et blanc -de celles qui protègent les travaux publics- autour d’un cratère immense aussi large que profond. Et une ribambelle de questions  qui affluent dans mon esprit : Qu’est-ce donc ? Pourquoi ce cratère ?  Pourquoi si grand ? Pourquoi si profond ? Pourquoi ici ?

Mais comme on sait que les « Pourquoi » ne trouvent pas souvent de réponse, alors je me suis mise à imaginer n’importe quoi. A élaborer n’importe quel scénario. Par exemple, je me suis demandée si Merlin était au fond  du trou: je serais allée le rejoindre. Je me suis demandée si c’était un cimetière pour les chenilles processionnaires: il faudrait leur montrer le chemin. Je me suis demandée si les extra-terrestres étaient passés par là: il faudra que je revienne demain matin pour ne pas louper leur retour….s’ils reviennent un jour …

Chocolat …

La vie c’est comme le chocolat. Il y a des moments chocolat noir, très noir. C’était le chocolat de l’enfance que l’on râpait pour le goûter sur la tartine de pain beurré.  Délicatement gratté en fins copeaux, le chocolat brillait en adhérant sur la surface onctueuse du beurre, mie moelleuse et croûte craquante.

Mais le meilleur était celui que l’on déballait sur la plage après le bain, un torchon déplié sur les genoux. Ce chocolat prenait une saveur exceptionnelle  avec un petit goût de sel sur les lèvres. En cas de maladresse, il avait aussi un goût de sable !

La vie, c’est comme le chocolat. Il y a des moments chocolat au lait, celui qui adoucît les moments d’effort, celui que l’on croque par plaisir, les yeux fermés, et qui vous fait dire : encore ! Il se partage en toute occasion et se déguste en le laissant fondre savoureusement. C’est la vie qui passe tranquillement, lentement et le chocolat au lait est son ambassadeur.

La vie, c’est comme le chocolat. Il y a des moments chocolat blanc, des moments fugitifs de tendresse, des  instants sucrés où l’on ira se consoler jusqu’à ne plus pouvoir l’encadrer. Il reste secret, personnel comme un pêché inavoué. Je le cache pour l’oublier mais le moindre éclat blanc me ramène à lui. Tout ce blanc s’étale comme un voile de mariée sur une promesse de bonheur.

Hélène.

LE CHOCOLAT

Un grand merci à Hélène et Nicole pour nous avoir fait partager cet atelier gourmand !!!!

Dans un carré de chocolat, il y a…….

D’abord le plaisir des yeux: chocolat noir, au lait, blanc…..ensuite, le sentir et fermer les yeux pour parcourir le monde: Afrique, Asie, Amérique….Avoir envie de le croquer, mais pas tout de suite, savourer le moment où notre main le portera à notre bouche, imaginer le sourire des femmes et des enfants mangeant délicatement ou goulûment un morceau de chocolat dont le fondant est resté collé à leurs dents !!!!

Délectez vous de ce moment unique. Accompagnez le d’un excellent café, si vous le souhaitez, dégustez le avec modération, ce sont les petits plaisirs qui font les bonheurs de la vie.

Souvenirs éclatés: 

Chocolat blanc:

Accepter  un diner, revoir d’anciennes connaissances, et de se retrouver avec de parfaits inconnus qui ne pensent qu’à une chose : s’empiffrer de petits gâteaux et parler de leur parcours professionnel….A ce moment là, une chose compte le plus, trouver la sortie et rentrer chez soi !!!!!

Chocolat au lait:

La cloche sonne, l’école est finie. Vite, le manteau et le cartable sur le dos, direction la maison et surtout la cuisine où une délicieuse odeur de chocolat au lait sort de la casserole posée au coin du fourneau et se mélange à celle des tartines grillées.

Chocolat noir:

L’excitation du voyage, la découverte de contrées lointaines, l’échange de petites cadeaux avec les gens des villages de brousse, les chants, les danses de bienvenue et puis les promesses qui ne seront pas tenues à cause de la distance, de notre culture si différente et parfois de la religion.Mais ne pas baisser les bras et recommencer à espérer.